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Cinabre : Origine, Vertus et Propriétés de la Pierre en Lithothérapie

cinabre

Le Cinabre est un sulfure de mercure utilisé comme pigment rouge pendant des millénaires. Cristal à la puissante vibration, symbole d'immortalité, de courage et d'abondance, il confère une aura charismatique et élégante.

Découvrez dans cet article l'histoire du cinabre depuis l'antiquité, ses usages, propriétés et vertus en lithothérapie.

CARACTÉRISTIQUES ET COMPOSITION DE LA PIERRE CINABRE

  • Pierre naturelle : cinabre.
  • Couleurs : Rouge carmin à rouge brique
  • Chakras : sacral
  • Signification : du grec ancien κιννάβαρι (kinnabari)
  • Composition : Sulfure de mercure de formule chimique HgS.
  • Système cristallin : trigonal
  • Origine géologique : roches sédimentaires (dolomies) ou ignées.
  • Dureté : 2,5 sur l'échelle de Moh's (qui va de 1 à 10), une pierre très tendre
  • Densité : 8,0 - 8,2
  • Principaux gisements : Chine, Italie (Toscane), Espagne, Slovénie (Idrija), Pérou, Mexique, Russie, Grèce, Serbie...
  • Symbolique et pouvoir : Dans la tradition toaïste, le cinabre symbolise l'immortalité. Dans les civilisations précolombiennes, il symbolise la renaissance.

ORIGINE DU NOM DE LA PIERRE CINABRE

Les minéralogistes responsables de la classification des pierres et cristaux les nommaient souvent par leurs couleurs ou leurs caractéristiques physiques, ou en hommage à leur découvreur.

Le cinabre est une pierre très ancienne, déjà décrite par le grec Théophraste vers -300 avant J C dans son ouvrage le Livre des pierres. Il existait des gisements en Espagne, en Italie et en Grès près d'Éphèse.

Il lui a donné le nom de kinnabari (κιννάβαρι). Mais cette appellation a ensuite évoluée, et Dioscoride lui a donné le nom de minion (μινιον), nom adopté par Pline l'ancien. Aujourd'hui le minium ne désigne plus le cinabre mais un oxyde de plomb (Pb3O4).

A l'époque de Pline, le cinabre (en latin cinnabaris) ne désignait pas le minéral mais une résine rouge d'arbre, le dragonnier de Socotra (Dracaena cinnabari) ou dragonnier des Canaries, Dracaena draco), surnommées "Sang dragon".

Le terme kinnabari a ensuite été repris par Galien (129-216 après J C) et c'est appellation est toujours utilisée aujourd'hui pour décrire ce minéral.

Le cinabre décrit également un pigment rouge vermillon, dont l'usage est attribué depuis le néolithique sur des fresques murales

HISTOIRE DU CINABRE

Depuis des milliers d’années, la pierre cinabre a conquis le monde des Hommes qui lui ont trouvé de nombreux usages en tant que pigment, ingrédient thérapeutique, substance médicamenteuse et dans l'industrie extractive.

Certains peuples l'ont également utilisée en tant que poudre rituelle et y ont associé des pouvoirs symbolique, comme celui d'accorder l'immortalité. 

Apparition du cinabre dans l'antiquité

L'usage du cinabre comme pigment naturel pour teinter des céramiques, des fresques murales et lors de cérémonies religieuses dès la période Néolithique il y a plus de 10000 ans.

Les plus anciens témoignages archéologiques se trouvent en Turquie (Çatal höyük, -7000, -8000), en Espagne (mine Casa Montero et tombes de La Pijota et de Montelirio, -5300 av. J-C), en Chine (culture de Yangshao, environ -4000 à -3500 et au début de l’Âge du bronze dans la culture d'Erlitou vers -1800).

Les chasseurs-cueilleurs du Paléolithique ont été les premiers à utiliser la pierre cinabre, dont le grain fin était obtenu par broyage.

En Europe son usage a été recensé dans plusieurs sites archéologiques du Paléolithotique, notamment en Espagne et en Serbie, deux régions connues pour leurs mines de cinabre. Une lame de silex recouverte d’une pellicule de poudre de cinabre a été retrouvé dans un puits d’extraction à Casa Montero, au sud-est de Madrid, vers -5300. D'autre traces ont été identifiées sur le site de La Pijotila à l’ouest de Merida et dans la région d’Almadén (Ciudad Real).

Durant la période néolithique, ce matériau a été également en usage dans la culture de Vinča, établie dans les Balkans. Retrouvée sur des fragments de poterie, la pierre cinabre serait issue de la mine de Šuplja Stena, située sur le mont Avala. Sur le site de Pločnik, la datation par micro-XRF de la poudre de cinabre découverte dans un récipient et sur le décor d’une figurine est estimée aux alentours de 5000 av. J.-C., ce qui représente la plus ancienne utilisation de cette pierre en Europe.

Le Cinabre, symbole d'immortalité en Chine

Les Chinois ont utilisé le cinabre dans la culture de Yangshao moyenne (entre -4000 à -3500), dans la région du fleuve jaune, comme pigment pour les poteries et comme encre. Ils auraient été les premiers à avoir fabriqué le vermillon au début de notre ère. Dans la culture Erlitour, dans l’âge du bronze (1500-350 av. J.-C.), il servait à accompagner les obsèques des élites chinoises.

L'usage funéraire du cinabre avait pour but de repousser les démons. Dans la tombe de dame Fu Hao, vers 1200 av. J.-C. une poudre rouge recouvraient son cercueil, une grande partie de son mobilier des objets en jade. Cet usage a continué à se développer jusque sous la dynastie Qin (221 à 206 av. J.-C.).

L’empereur Qin Shi Huang nourrissait une obsession concernant l’idée de mourir et a mis toute sont énergie à créer un élixir d’immortalité. Il se fit construire un immense mausolée où il repose avec une armée composée de huit mille statues de soldats et chevaux en terre cuite. Les statues de soldats ont été enduits d’une laque brun foncé, et de deux à trois couches de poudre de cinabre, ainsi que de malachite, et d’azurite. Il aurait utilisé plus cinq tonnes de sulfure de mercure ainsi que 25 tonnes de minerai brut de ce minéral.

Plus tard, les Shang (-1500, -1046 av. J.-C.) et les Zhou (-1045, -256), ont mis au point une technique de divination appelée la pyro-ostéomancie. Elle avait pour but de brûler un support en os jusqu’à obtenir des craquelures qui représentaient des signes divinatoires. Dès 1300 av. J.-C., une inscription en caractères jiǎgǔwén, attestant de la divination, sera alors gravée sur l’os. Dans la dynastie des Zhou, ces inscriptions se feront avec un pinceau trempé dans de l’encre de cinabre noir. L’écriture dans cette teinte avait un rôle d’un signe distinctif et attestait de l’importance du document. Les serments d'alliance et les documents officiel des empereurs chinois étaient écrits à l'encre de cinabre noir. Elle représentait la noblesse, la couleur impériale et avait pour symbole la grandeur de l'empereur.

Cette couleur deviendra plus tard, dans le milieu taoïste, la teinte adaptée aux traditions populaires. La totalité des charmes et talismans seront alors  obligatoirement de cette teinte.

Sous la dynastie Han, les premiers sceaux en bronze étaient imprimés sur des sortes de pastilles en argile. Très vite, le papier a remplacé l'argile et les sceaux ont été imprimé directement sur le papier grâce à une encre constituée de poudre de cinabre, d’huile et de morceaux de soie ou de brindilles d’armoise.

cristal cinabre

La pierre cinabre dans les empires grecs et romains

Dans l’Égypte des Ptolémées (IVe au Ier siècle) apparaît la pratique de la crémation des morts. Dans la nécropole d’Anfouchi à Alexandrie, certains fragments d’os brûlés sont recouverts d'une couleur rouge, une poudre de cinabre. La pierre est extraite des mines d'Espagne et échangées avec toutes les civilisations de la Méditerranée.

Vers 300 av. J.-C., Théophraste évoque dans son Livre des pierres les mines de cinabre d’Almadén en Espagne, à Colchide en Géorgie et en Grèce près d’Éphèse où le cinabre était extrait d'un minerai sableux.

Il suffisait alors de réduire ce dernier en poudre et d’en extraire un pigment, grâce à plusieurs lavages successifs pour produire du vif-argent.

Les Grecs et les Romains ont d’abord fait une utilisation esthétique du cinabre, à l’opposé des autres grandes civilisations.

Sur le trône en marbre peint de la "tombe d’Eurydice" à Aigai, le rose est obtenu par mélange d'un blanc de plomb avec une poudre de cinabre. Cette couleur rose sera très utilisée par la suite car elle sera jugée très efficace pour rendre réaliste la carnation du visage. La disponibilité du minéral cinabre dans cette région démocratisa également son emploi en Macédoine et dans des régions environnantes.

Importé des mines d’Almadén en Espagne, le cinabre est acheminé brut à Rome où il est traité dans de multiples ateliers spécialisés.

Vitruve alerte sur la tendance qu’a la couleur de ce matériau à noircir sur les murs extérieurs, comme c’est le cas dans les péristyles, et incite à utiliser un autre minéral.

Dans l’Antiquité le cinabre était un pigment généralement réservé à l’élite. Rome en fait un monopole d’État et une loi en fixe le prix de vente. Pline l'ancien explique que ce matériau possédait une réputation prestigieuse à Rome et qu’il avait une des vertus sacréés. Selon lui, “on avait coutume, lors des jours de fête, d’enduire de ce matériau, le visage de Jupiter lui-même et le corps des triomphateurs” (Pline, H.N. XXXIII, 111). Il reporte également que "le “minium” (nom du cinabre à cette époque) est recherché par les peuples d’Éthiopie, que leurs hauts personnages s’en teignent tout entier et que c’est dans ce pays la couleur des statues des dieux”.

C'est Vitruve le premier qui alerta sur la toxicité du cinabre et qui recommande son usage exclusif pour son grain, très recherché pour son intensité écarlate, dans le cadre de peintures murales. Étant un minérai très onéreux, des mesures de protection très rigoureuses sont mises en place, pour lutter contre sa falsification et son imitation.

L'usage du cinabre,très apprécié dans la Rome antique recouvre de belles demeures (telles la maison des Griffons ou la maison d’Auguste à Rome) ou des maisons rurales (telles que la villa de Boscoreale en Campanie) de personnages haut placés. Cette technique de peinture au cinabre a été ensuite amenée en Gaule, notamment en Provence dont des traces d'usage de ce matériau peuvent être encore observées à Roquelaure, dans le Gers.

Au premier siècle, Dioscoride consacre une notice de sa pharmacopée, Materia medica, au cinabre venant de Libye et utilisé en pharmacologie et en peinture, et sa transformation en mercure.

Le cinabre dans l'Amérique Précolombienne

Le cinabre était le pigment le plus sacré de toutes les cultures mésoaméricaines et précolombiennes.

Les premières traces d'utilisation du cinabre en Amérique ont été découverte dans la région Huancavelica, au Pérou. La mine de Huancavelica, exploitée depuis 3000 ans et redécouverte par les espagnols aurait été l'une des plus grandes sources de mercure dans le monde. Cette mine a été fermé en 1974.

Il était exploité en tant que pigment dont on s'enduisait le corps lors de cérémonies religieuses. Il servait également à un usage décoratif dans les porteries et céramiques. Son usage a été très répandu dans les cultures Chavín, Moche, Sican et Inca pendant des centaines d'années.

Au Mexique, le plus gisement de cinabre connus était celui de la Sierra Gorda, dans l’État de Querétaro. Il servait à représenter les individus de haut-rang, comme en témoigne notamment le site funéraire du roi de Calakmul. Tous les éléments funéraires étaient recouverts de ce matériau, du linceul royal aux objets funéraires ainsi que les parois de la tombe. À Teotihuacan et les mayas l’utilisaient aussi pour leurs cérémonies rituelles. À Palenque, les parois d'une tombe étaient couvertes de pigment de cinabre. À l'intérieur, les ossements d'une personne de haut rangs et d'une reine. Cela s'explique par la très haute valeur symbolique de la pierre cinabre qui représenterait, avec l’hématite, le sang et la renaissance. Ces minéraux offrirait alors une renaissance et agirait comme un élixir d’immortalité.

 

Le cinabre au Moyen Âge

L'usage du cinabre en tant que pigment a perduré pendant des centaines d'années. Mais à part du XVe siècle, les découvertes scientifiques autour du mercure transforment définitivement l'extraction du cinabre pour un usage industriel. 

Au Moyen Âge, en Orient, les documents les plus importants étaient signés avec une encre à base de cinabre (à Byzance, l’empereur seul pouvait l’employer).

En Occident (à partir du XIIe siècle), certaines enluminures précieuses étaient réalisées à l'aide d’une encre à base de minerai de cinabre. Les artistes de l’époque prenaient soin d’isoler cette substance très réactive à l’aide de vernis. Des recettes médiévales évoquent même l’adjonction d'une cire naturelle au propriétés fongicides.

Le filon d'Idrija, dans l'actuelle Slovénie, est découvert en 1490. Au début du XVIe siècle, la mine qui exploite se filon se développe sous le contrôle de Venise qui y commercialise le mercure partout en Europe centrale et en Méditerranée orientale. La puissante dynastie commerciale des Fugger, originaire de sud de l'Allemagne, acquiert une position dominante dans les mines de métaux en Europe. La mine d'Almadén en Espagne, dont l'extraction fut stoppée à la chute de l'Empire romain,  est alors relancée vers 1550 .

L'usage du mercure extrait du cinabre s'est ensuite démocratisé pour l'extraction des métaux précieux, à partir des grands gisements d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale, qui fut l'une des principales motivations de l'expansion coloniale espagnole. De grandes quantités de mercure sont alors extraites et exportées depuis les mines européennes pour l'extraction de ces métaux. Le mercure forme un amalgame avec le métal extrait (or, argent, tungstène...) Une fois chauffé, le mercure se liquéfie alors que le métal reste solide.

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PROPRIÉTÉS ET VERTUS DE LA PIERRE CINABRE

Bienfaits émotionnels et spirituels

En lithothérapie, la pierre cinabre est une excellente pierre de puissance et de régénération.

Le cinabre attire l'abondance, décuple le pouvoir de persuasion et stimule la motivation commerciale.

Il aide à avancer sans être agressif. Il favorise l'organisation et le travail, met de l'ordre dans les finances et les affaires d'un groupe. Il est ainsi particulièrement conseillé à toutes les personnes qui travaillent dans la finance ou les affaires.

Le cinabre est particulièrement utile lorsqu'on a le profond désir devenir plus fort ou plus charismatique, car il investit l'individu de dignité et de pouvoir.  Il aide à rendre notre apparence extérieure agréable et naturellement élégante.

Le cinabre confère fluidité au mental et à la parole. Les idées sont ainsi plus claires et le message plus persuasif.

Sur le plan spirituel, il nous aide à accepter que tout est parfait tel qu'il est.

La pierre cinabre relâche les blocages de l'énergie et aligne les centres énergétiques. l'amour et montre comment l'entretenir.

 

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Bienfaits sur le plan physique

Le cinabre est une pierre réputée pour soigner et purifier le sang. Il confère force et souplesse au corps physique et stimule le métabolisme. Il est ainsi un soutien efficace pour celui qui souhaite avoir un long chemin de vie.

Le cinabre aurait également un impact positif sur la fertilité.

USAGE DU CINABRE

Le cinabre en tant que pigment

La couleur du cinabre est intense, même réduit en poudre. On l’a donc utilisé comme colorant rouge : le vermillon.

La couleur du cinabre varie du marron cannelle au rouge écarlate en passant par le rouge brique. C'est cette couleur unique et très intense qui explique son usage très large en tant que pigment, dans la peinture, dans les encres d’imprimerie et de calligraphies, mais également comme colorant alimentaire.

Comme il permettait d’obtenir le pourpre, la couleur impériale par excellence, le cinabre était très important dans plusieurs grands empires, notamment les Empires chinois et byzantin, dans lequels il permettait d’authentifier les actes impériaux. L'emploi du cinabre comme pigment prestigieux est également attestée dans les civilisations incas et mayas.

Usage thérapeutique

Le cinabre est connu et utilisé depuis l'antiquité en médecine (Pline l'Ancien, Histoire naturelle, XXXIII) dont le dosage pouvait à la fois servir de médicament ou de poison.

Il a été utilisé pour le traitement de la syphilis, prescrit dans les années 1820 aux femmes enceintes, ou en pommade pour les maladies cutanées (Louis Mialhe, Traité de l’art de formuler, 1845).

On trouve aussi le cinabre dans la composition de remèdes pour le traitement externe du cancer au XIXe siècle, comme la pâte inventée par le chirurgien Jean Baseilhac, dite « poudre du frère Côme ». Elle était composée d’anhydre arsénieux, de cendres brûlées de semelles de chaussures, d'un macérât de sang-dragon, de poudre de cinabre et d’eau. L'utilisation de cette pâte fut également largement employée par le chirurgien Joseph Souberbielle (neveu de Jean Baseilhac) dans le traitement des ulcères du visage.

Le cinabre est utilisé comme remède miraculeux depuis des temps anciens en Chine. Le quartz, le jade, l'or et le cinabre notamment, étaient réduites en poudre et consommés par les ascètes chinois. Ces matériaux insolubles étaient censés rendre leur corps dur comme de la pierre.

Le cinabre avait également un rôle symbolique. Le cinabre ayant la teinte exacte du sang, consommer une telle substance considérée comme riche en énergie vitale peuvent fournir un concentré de substances vitale et favoriser une vie plus longue.

En médecine chinoise, le cinabre est utilisé pour calmer l’esprit et apaiser le cœur.

Le cinabre est toujours utilisé en homéopathie (sous l'appellation Cinnabaris), dont le microdosage permet d’éliminer les risques de toxicité liés à la présence de mercure. Cinnabaris est utilisé comme remède dans les affections dermatologiques, vénériennes et de la sphère ORL.

Usage alchimique

Les principes alchimiques sont liés aux environnements culturels, philosophiques, spirituels et médicaux dans lesquels ils ont fait leur apparition. D’une utilisation purement symbolique à l’époque du Néolithique, ce matériau va ensuite s’inscrire, avec l’apparition de l’écriture, dans différents courant de pensée comme l’alchimie et la médecine.

Ces doctrines très ancrées dans les cultures locales seront affectées par la révolution chimique en Europe occidentale. Cette dernière offrira son autonomie à la chimie et constituera plus généralement une coupure nette entre la science et les savoirs mystiques alchimiques.

La césure sera moins nette en Inde et en Chine où de multiples reliquats de ces anciennes connaissances continuent à subsister dans les médecines traditionnelles.

Dans les principes taoïstes, le cinabre était considéré comme une drogue permettant d’accéder à un état de bien-être. Il était réputé comme la substance naturelle la plus performante pour obtenir l’immortalité ou, pour prolonger la vie et la jeunesse.

En Médecine traditionnelle chinoise, le « champ de cinabre » est un point situé dans au niveau de l'intestion où se concentre l’énergie vitale.

En Chine, les croyances traditionnelles mettent en lumière l’influence pathogène des démons sur la santé, partagées par toutes les classes de la société. Depuis la Dynastie des Ming (1368-1644) et jusque dans les années 1900, les démons étaient responsable des souffrances de chacun. Et pour se défendre contre ces forces maléfiques, la médication conseillée était particulièrement violente. Par exemple, le grand médecin Sun Dejun conseillait une pilule composée de poudre de crâne de tigre, de cinabre, de réalgar et d'orpiment. 

Certains alchimistes ont prétendu pouvoir transformer le cinabre en or, mais toutes les expériences tentées ont échouées.

Vers 500 av. J.-C., l’or et le cinabre sont chauffés ensemble pour créer un amalgame. Le cinabre délivrait alors le mercure en se décomposant avec la chaleur, créant ainsi le « rouge-or ». C'est à partir de ces expérimentations avec le cinabre ont permis de découvrir la technique de sublimation.

« L’or-cinabre » était un produit sublimable, censé mener à l’immortalité. Cette substance est toujours fabriquée en Inde de nos jours et est appelée Makaradhvaja. Même Newton préparait du cinabre et le consommait oralement pour acquérir plus de virilité.

pierre cinabre

 

ORIGINE GÉOLOGIQUE DU CINABRE

Le cinabre se présente généralement sous la forme d'un minéral de remplissage dans des veines liées à une activité volcanique et de sources chaudes alcalines.

Le cinabre est déposé par des solutions aqueuses ascendantes épithermales (proches de la surface et donc pas trop chaudes) très éloignées de leur source magmatiques primaire. Il cristallise en association avec le mercure natif, la stibnite, le réalgar, la pyrite, la marcassite, l'opale, le quartz, la calcédoine, la dolomite, la calcite et la barytine. Il est plus cepandant plus abondant dans les roches sédimentaires (secondaire) que dans les roches magmatiques.

Le cinabre a une dureté comprise entre 2,0 et 2,5 et une densité d 'environ 8,1.

Sa couleur et ses propriétés découlent d'une structure cristalline hexagonale appartenant au système cristallin trigonal, et ses cristaux peuvent présenter des macles.

Le cinabre (α-HgS) est le minerai de mercure le plus répandu et le plus exploité.

Depuis plusieurs millénaires, le cinabre a été utilisé soit comme pigment, après extraction dans une veine, soit pour en extraire le mercure par décomposition thermique. Il n'est pas rare que du mercure natif sous forme liquide coule des zones de réduction superficielle des gisements de cinabre.

Le cinabre peut être trouvé en filons d'origine hydrothermale, comme dans les flancs de l’ancien volcan du mont Amiata en Toscane, à Almaden en Espagne ou dispersé dans des couches dites « métalliques » comme à Idrija (Slovénie) ou en Amérique du Sud (Santa Bárbara, Pérou).

Source la plus courante de mercure dans la nature, le cinabre est exploité depuis le néolithique. Dès l'Empire romain, il était exploité à la fois comme pigment et pour sa teneur en mercure.

Pour produire du mercure liquide (appelé autrefois vif-argent), le minerai de cinabre broyé est grillé dans des fours. Le mercure pur se sépare alors du soufre au cours de ce processus et s'évapore. Une colonne de condensation est utilisée pour recueillir le métal liquide, qui est le plus souvent conditionné dans des flacons en fer.

Le cinabre se trouve essentiellement dans toutes les localités d'extraction minière qui produisent du mercure. La mine d'Almadén en Espagne a été exploitée de l'époque romaine jusqu'en 1991 et était pendant très longtemps le plus important gisement de cinabre au monde.

Le cinabre se dépose encore, par exemple dans les eaux chaudes de Sulphur Bank Mine en Californie et de Steamboat Springs au Nevada (États-Unis)

Le vermillon est un pigment minéral artificiel de même formule chimique que le cinabre, produit par synthèse dans un milieu alcalin.

LE CINABRE EST-IL DANGEREUX POUR LA SANTÉ ?

Les précautions associées à l'utilisation et à la manipulation du minéral cinabre découlent de la toxicité du mercure, qui a été reconnue dès la Rome antique.

Bien que le cinabre ait été utilisé en tant que pigment, en onguent, en poudre ou en homéopathie, dans les traditions européennes, en Chine ou en Amérique du Sud pendant des centaines d'années, les propriétés toxiques du mercure étaient bien connues. Il était dangereux pour ceux qui extrayaient et traitaient le cinabre et étaient exposés aux fumées de mercure.

En raison de sa teneur en mercure volatil, il est conseillé de ne pas manipuler le cinabre directement.

CINABRE ET CHAKRAS

Pierre d'énergie vitale et symbole d'immortalité, le cinabre stimule le chakra sacral.

 

chakras

QUELLES PIERRES ASSOCIER AU CINABRE ?

Toutes les pierres fines n'ont pas les mêmes énergies et il est nécessaire de bien connaître leurs affinités si l'on souhaite travailler avec plusieurs pierres ensemble, ou même simplement les entreposer correctement.

Association par chakras

Activant le chakra sacral, le cinabre peut être associé au grenat, à la cornaline, au rubis à l'oeil de tigre et à l'hématite.

Association par contexte minéralogique

Issu de filons épithermaux, le cinabre cristallise dans son environnement naturel avec la pyrite, la calcite, la barytine, l'hématite, la sitbnite et le cristal de roche.

Vous pouvez également l'associer avec les pierres de la même famille comme la galène et la marcassite.

purification

COMMENT NETTOYER, PURIFIER ET RECHARGER LA PIERRE CINABRE ?

Les minéraux se rechargent naturellement dans la roche avec l'énergie de la Terre et des autres pierres. Mais une fois sortie de leur environnement géologique, elles ont besoin d'être rechargées régulièrement pour retrouver leur plein potentiel.

Pour purifier la pierre cinabre, brûlez un bâtonnet de palo Santo, ou de sauge séchée et passez la pierre dans la fumée ainsi obtenue. Les vibrations du son d'un bol tibétain sont également une méthode efficace.

Pour accélérer le processus de rechargement, posez votre cinabre au centre d'une fleur de vie ou dans une géode de quartz .


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